Le BMX Freestyle, c’est quoi ?

Né dans les années 70 en Californie, le BMX, pour Bicycle Motocross, est un sport cycliste extrême bien à part, qui se sépare en deux pratiques : le BMX Race ou Bicross, des courses agitées sur terrains escarpés, et le Freestyle, qui consiste à faire des figures techniques toujours plus étonnantes et impressionnantes à l’aide d’un petit vélo ultra mobile. Si la première est une discipline olympique depuis 2008, ce n’est pas encore le cas de la seconde, qui reste donc une pratique libre.
D’abord dans la rue et s’appuyant sur le mobilier urbain, le BMX Freestyle, à l’image de nombreux autres sports freestyle (skateboard, ski, snowboard, etc.) dispose maintenant de ses propres parks et modules. S’il était confidentiel dans les premiers temps, ce sport s’est peu à peu démocratisé. De nos jours, on ne compte plus les adeptes amateurs et pro du BMX que l’on nomme pilotes, bicrosseur, riders ou bmxer.

Des prestations toujours plus folles

Il existe aujourd’hui de multiples compétitions de BMX Freestyle à travers le monde et les sportifs rivalisent de talent et de courage pour proposer des figures de BMX toujours plus folles.
On trouve trois sortes de sous-disciplines dans le freestyle :
– Le Flat : sur sol plat, on enchaine les figures sur une roue, en équilibre, à l’arrêt et sur les pegs (repose-pieds)
– Le Street, qui utilise donc le mobilier urbain
– Le Park, un terrain spécialement aménagé avec des rampes en bois ou en béton
Et ces dernières années, on peut dire que l’on a pu en voir de toutes les couleurs. Le spectacle le plus impressionnant étant sans doute le Run réalisé par Kyle Baldock en 2011, lors de l’Ocean City Pantech Open dans le Maryland. Le rider australien de 24 ans et égérie de la marque Killabee avait alors enchainé plusieurs figures de BMX très compliquées, laissant spectateurs et présentateurs bouche bée.

Pour revoir cette prestation :

Kyle Baldock fait un run magique en BMX par divertissonsnous